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17 septembre 2008

BXL, ma belle

Je blogue peu, et même pas pour dire des choses intéressantes ! Il faut dire que je suis tout le temps en vadrouille et que j'ai un poil trop la tête farcie ce soir pour me lancer dans de grandes considérations info-philosophico-existentielles ; la préparation budgétaire et l'interminable communication téléphonique avec le commercial (pas lourd du tout) d'un éditeur juridique auront eu raison de mes derniers neurones encore en activité cette après-midi.
Du coup ce soir ce sera photo. Mais attention, pas n'importe quelle photo ! La péloche de mon ami Triplet étant enfin terminée, c'est avec un plaisir non feint que j'ai découvert mes derniers chefs-d'oeuvre (en péril) estivaux. Le plaisir débute d'ailleurs dès le dépôt de la pellicule chez le photographe vendeur de téléphones : la seule vue de l'expression de sa perplexité devant un objet aussi incongru qu'une pellicule, dont en plus on ne demande que le développement et pas le tirage, est déjà en soi assez savoureuse. Un quart d'heure et un détour chez le traiteur italien plus tard, mes précieux souvenirs de vacances étaient enfin miens. Et très vite j'ai compris pourquoi j'avais pris tant de photos avec une simple 36 poses.
Je suis bonne pâte, je ne balancerai pas le sagouin qui a chargé la péloche en tentant d'en tirer le maximum... Ca, ça nous en fait déjà trois et demi de bouffées. Enfin quatre, parce qu'on peut considérer que la photo du copain qui fait l'andouille sous la statue de d'Artagnan dont il ne reste que ladite statue est perdue elle aussi. Mais il n'y a pas que ça. Le Triplet est un appareil plein de ressources, qui m'avait jusqu'alors caché qu'il était aussi 2-en-1 qu'un flacon de Pétrole Hahn. Le Triplet a en effet ceci de fantastique qu'il est capable, quand ça lui prend, de nous faire croire qu'il a avancé le film alors qu'en fait non. D'où les photos 2-en-1... Je vous passe ma pomme dans la cuisine de mon frangin sur fond de vitraux à Bains-les-Bains, je tiens à ma dignité. Vous saurez juste qu'un vitrail éclaire judicieusement l'inscription potache concernant un chanteur mort qui orne mon t-shirt. En revanche, Manneken-Pis et son cortège de fleurs, comme délicatement perché sur l'épaule d'un individu de bonne composition ayant accepté de poser sur la Grand-Place, est du meilleur effet. Et les couleurs - 800 iso périmée depuis 3 ans inside + léger souci d'herméticité du boîtier - sont bien entendu somptueuses, jugez plutôt :

Franpneken_Pis_small

Ceci mis à part, et pour coller au titre du billet, je ne peux qu'encourager mes fidèles lecteurs (et je sais qu'il y en a. Au moins trois) à visiter Bruxelles. A s'en imprégner et à la vivre. C'est toujours un déchirement pour moi de quitter cette ville à la fin de week-ends trop courts, et un réel plaisir d'y revenir et d'y reprendre ces petites habitudes qui s'installent au fil du temps dans les endroits qu'on aime. Le bonheur de flâner chez Tropismes, où j'ai enfin pu me procurer la bio de Paul Otlet (promis, je fais la fiche de lecture dès que j'ai terminé tous les Spirit of the Sun). Tropismes, l'archétype de la librairie à la fois généraliste et exigeante, qui affiche une vraie politique éditoriale, et qui fait découvrir tout un pan de l'édition rarement ou jamais mis en valeur en France. Le plaisir de visiter une ou plusieurs expos au Bozar (voir chez Franpi à propos de "It's not only rock'n'roll, baby !") et de flâner dans son tout nouveau magasin. Le délice de la gaufre de Liège bien chaude mangée dans la rue et du cornet de vraies frites cuites au blanc de boeuf au coin du fritkot Antoine, place Jourdan. Les découvertes insolites chez Plaizier. Les oiseaux sans tête d'une petite brasserie des Marolles dont j'oublie toujours le nom. La liste pourrait s'étendre encore et encore, et elle continuera de s'allonger tant que je retournerai à Bruxelles et y découvrirai de nouveaux lieux. A peine partie j'ai déjà hâte de revenir...

Pour rester sur Paulo, une photo de son hôtel particulier (un vrai pèlerinage pour moi !), situé à l'angle des rues de Florence et de Livourne, en plein quartier Art nouveau aux abords de l'avenue Louise. La prise de vue n'est pas terrible mais j'ai deux excuses : à cette époque je n'avais mon réflex que depuis deux mois et la météo était bien pourrie pour un week-end de 15 août...

PaulOtletsmall

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Commentaires
A
C'est marrant comme on n'a pas la même vision de certains lieux parfois ! J'ai découvert Ypres il y a 6 ans seulement. Je ne connaissait de son histoire que son riche passé marchand (déformation de médiéviste...) et j'avoue que j'y allais essentiellement pour sa gigantesque halle aux draps... désormais customisée avec de magnifiques sculptures de poilus ! Quand l'histoire récente d'Ypres m'es arrivée à la face, je n'irais pas jusqu'à dire que ça m'a fait le même effet qu'Hiroshima mais pas loin...<br /> En tout cas, il n'y a pas de doute, il te faut absolument faire un Belgium Tour, je sens que ça te manque !
S
Ypres ! ah la la (nostalgie), je ne connais d'Ypres que ses bars, c'etait la douce vie estudiantine ! ;-)
A
Si tu tentes l'escapade septentrionale, je te conseille aussi Ypres, ville dont l'histoire très tourmentée rend la visite particulièrement émouvante (et accessoirement très instructive pour sa progéniture si elle a au programme la guerre de 14 ! Et puis c'est vachement mieux que des rapaces ;-) )<br /> Merci pour la photo. Enfin c'est surtout le modèle et les facéties de l'appareil qu'il faut remercier !
S
dans tes 3 lecteurs y'en a au moins un qui connait Brussel, et à qui tu donnes envie d'y retourner avec une petite halte à Lille et un saut juqu'à Gand... <br /> PS : Extraordinaire ta première photo ;-)
F
Cette photo est terrible.<br /> Je parle de la photo, pas de l'illustration ;-)
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