Web 1.5

14 juin 2009

Pas besoin de torture pour me faire avouer : malgré mes réticences, j'avoue avoir pris goût au gazouillage. Sans doute parce que cela me permet d'assouvir en toute occasion mon penchant naturel à la dispersion et au bavardage. Si les enseignants qui ont eu l'honneur de m'avoir pour (brillante) élève me lisent, ça les fera marrer, et ils verront que moi non plus yé n'ai pas changé...
De ce fait, si après un mois d'usage plutôt soutenu de Twitter j'osais dire que c'est de la daube, ce serait par pure mauvaise foi. Or chacun sait que seul mon foie peut parfois laisser à désirer, et encore, l'âge venant, c'est de plus en plus rare. Mais revenons à Twitter, dans la soupe duquel je serais mal placée pour cracher. Sauf qu'après ce round d'observation, je demeure tout de même assez sceptique sur le caractère révolutionnaire du machin. J'ai quand même l'impression d'avoir affaire à un mashup, particulièrement ingénieux au demeurant, entre deux services web pas des plus 2.0, et vieux comme mes robes, comme dirait la grand-mère de Franpi. Car quelles sont les fonctionnalités de Twitter ?

échanger au sein d'une communauté aux centres d'intérêts similaires aux siens
discuter en temps réel
envoyer des messages privés à des membres de son réseau
répondre publiquement à un membre de son réseau
citer les propos d'un membre de son réseau
choisir qui peut participer à ses conversations (protection des updates).

Ca ne vous rappelle rien ? Allez, je la fais style blog high tech :

Twitter = forum + MSN

J'ai abandonné les premiers, lassée par une communauté repliée sur elle-même et les trolls plus ou moins récalcitrants qui y sévissaient (et y sévissent vraisemblablement toujours). Et puis c'est méchamment chronophage, sans compter que les vraies gens sympa, on peut les voir IRL. Je délaisse le second parce que mes contacts je peux les voir aussi (je préfère un rencard dans un rade qu'une (B) coincée entre un MDR et une pub pour Meetic) ou même leur téléphoner. On en revient toujours à la même conclusion : je reste une sauvage doublée d'une vieille conne...